DMLA
(Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age)
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1ère cause de malvoyance après 50 ans
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) se caractérise par la dégénérescence progressive de la macula, une zone de quelques millimètres carrés de la rétine centrale située près du nerf optique. C’est à ce niveau de la rétine que l’acuité visuelle est maximale. La DMLA est première cause de malvoyance après 50 ans en France et 25 à 30 millions de personnes sont concernées dans le monde.
Les formes tardives de la maladie se caractérisent par une perte de la vision centrale mais laisse intacte la vision périphérique.
Perte de la vision centrale pour les formes tardives
La DMLA précoce affecte 13% des personnes de plus 70 ans mais cette proportion est divisée de moitié pour les formes graves de la maladie (DMLA exsudative dite humide et DMLA atrophique dite « sèche tardive »). Ces formes graves entrainent une perte de la vision centrale qui peut affecter un seul ou les deux yeux. Les personnes atteintes perdent totalement le champ de vision utile pour la lecture, la conduite et la vision fine. Néanmoins, elles gardent généralement une autonomie avec la possibilité de se déplacer. Seule la DMLA exsudative dite « humide » se traite.
Les facteurs de risque
L’âge est le principal facteur de risque de la DMLA. D’autres facteurs de risque sont incriminés, comme la prédisposition génétique. En effet, le facteur de risque de développer une DMLA est quatre fois plus important si l’un des parents ou un membre de la fratrie est malade. La mise en évidence de plusieurs polymorphismes génétiques associés à la maladie a permis d’identifier entre autres, des variants du gène codant pour le facteur H du complément (intervenant dans le système l’immunitaire), ou des variants de celui codant pour la HTRA1 (une protéase). Cette dernière se retrouve chez 49.3 % des personnes atteintes de DMLA alors qu’elle est présente à 10 % dans la population générale. La présence des trois variants (facteur H du complément, HTRA1 et facteurs C2-FB du complément) augmente le risque de développer une DMLA avec un facteur allant jusqu’à 250 chez un même individu. En revanche, aucun de ces variants ne peut déclencher à lui seul la DMLA.
Facteurs aggravants de la DMLA
Parmi les effets aggravants, le tabagisme est le plus nocif. La survenue d’une DMLA sèche ou humide est respectivement 4 à 2.5 fois plus courante chez les fumeurs par rapport à une population de non-fumeurs. L’arrêt du tabagisme semble directement diminuer par 4 les risques de DMLA puisque chez les patients ayant arrêté depuis 20 ans, le risque de DMLA est identique à celui des non-fumeurs. D’autres facteurs aggravants sont aussi impliqués comme le degré de pigmentation (risque plus important en cas d’iris clair), l’hypertension artérielle et l’exposition aux ultraviolets. Par ailleurs, un régime alimentaire pauvre en anti-oxydants ou riche en acides gras saturés et cholestérol serait un facteur augmentant le risque de DMLA.
Adopter une alimentation équilibrée
Une bonne hygiène de vie est recommandée. Elle pourrait participer à une prévention de la DMLA et d’en limiter son aggravation.
Différents nutriments joueraient un rôle non négligeable :
- Une alimentation riche en fruits et légumes contenant des pigments caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine). Ces pigments ont un rôle important dans la vision. On les retrouve dans les épinards et les choux frisés mais aussi dans le jaune d’œuf.
- Un apport de poissons riches en oméga 3. Ils sont indispensables au bon fonctionnement des photorécepteurs de la rétine. On les trouve essentiellement dans les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, thon) et dans les végétaux tels que les noix, le germe de blé, le soja.
- Les anti-oxydants ont un rôle dans la lutte de l’altération des cellules de la rétine. Les principaux sont la vitamine E, la vitamine C, le sélénium et le zinc.
Peut-on à l’heure actuelle limiter l’apparition de la DMLA ? Quelles sont les précautions à prendre ?
« Le risque le plus important en dehors de l’âge est la consommation de tabac : il est important d’arrêter de fumer surtout si vous avez d’autres facteurs de risques. Une part importante du risque de développer la maladie tient ensuite à son patrimoine génétique. Si l’un de mes parents a déjà eu la maladie (DMLA atrophique ou humide), le risque que j’ai la maladie augmente de plus de 10 fois. On ne peut évidemment pas changer son patrimoine génétique, mais à partir d’un certain âge il est alors important de vérifier sa vue régulièrement chez un ophtalmologiste pour détecter la maladie le plus tôt possible et potentiellement prévenir la progression de forme humide de la DMLA mais aussi de limiter ses autres risques. Enfin avoir une alimentation équilibrée, une activité régulière et une limitation de l’exposition à la lumière forte peuvent participer à la prévention de la DMLA. »
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En résumé pour prévenir la DMLA :
+ Pratiquer de l’exercice physique
+ Alimentation équilibrée : fruits et légumes riche en vitamines C et E, caroténoïdes et poissons riches en oméga 3
+ Contrôler le cholestérol & la pression artérielle
+ Cesser de fumer
+ Porter des lunettes de soleil