Notre rétine et le handicap visuel

La rétine est composée de plusieurs couches de cellules qui tapissent l’arrière de l’œil. Parmi ces cellules, les photorécepteurs convertissent l’énergie lumineuse en signaux électriques qui sont acheminés jusqu’au cerveau. Ces derniers convertissent l’information électrique en « images ». Les photorécepteurs se distinguent par deux types cellulaires particuliers : les cônes et les bâtonnets. Les cônes, moins nombreux et moins sensibles à la lumière, interviennent dans la vision des couleurs et dans la perception des détails tandis que les bâtonnets, plus nombreux sont responsables de la vision en faible condition d’éclairage. Situé entre les photorécepteurs et la choroïde, l’épithélium pigmentaire (EP) est une couche qui est en contact avec les segments externes des photorécepteurs. L’EP a un rôle de barrière hémato-rétinienne, de nutrition et de régénération des photorécepteurs.

 

Le handicap visuel peut être imputé à des maladies très hétérogènes conduisant à une diminution du nombre des cellules visuelles de la rétine, puis une atrophie rétinienne, donc à une baisse progressive de la vision, voire à la cécité en 10 à 30 ans. Elles sont nommées « dystrophies rétiniennes ». Elles représentent un environ 40 000 patients sur le territoire français pour la rétinite pigmentaire par exemple. Il s’agit donc de maladies dites « rares » pour des patients avec un diagnostic difficile à poser.

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