Les aides financières pour l’achat des aides techniques visuelles

Le handicap nécessite très souvent l’achat d’équipements techniques pour compenser la perte d’autonomie.

Dans le domaine du handicap visuel, les progrès techniques ont permis le développement de nombreuses aides. Cependant, ces aides ont un coût. Pour y faire face, il existe un certain nombre d’aides financières pour l’achat de ces aides techniques.

Nous allons les détailler…

aides-techniques

Que sont les aides techniques ?

Les « aides techniques visuelles » représentent tous les instruments optiques et électroniques qui permettent de compenser au mieux le handicap visuel.

Il existe une gamme assez large de produits permettant de gagner en autonomie (loupes, loupes électroniques, machines à lire, téléagrandisseurs, …).

Le Service Social Retina peut vous accompagner dans vos démarches et vous rédiger une lettre d’appui pour vos demandes auprès des divers organismes.

Nous allons maintenant aborder les différentes possibilités de financement selon votre situation :

1. Vous avez moins de 60 ans ou vous avez fait reconnaître votre handicap visuel avant l’âge de 60 ans :

Un dossier est à retirer auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH), du Conseil Général ou de la Mairie pour demander l’attribution de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

Après avoir rempli ce dossier (une partie est à remplir par l’ophtalmologiste), il faut le remettre à la MDPH de votre département qui en assure le suivi jusqu’au financement.

 La Prestation de Compensation du Handicap prend en charge les aides techniques visuelles.

L’aide technique visuelle est attribuée pour l’achat ou la location par la personne handicapée et pour son usage personnel, d’un instrument, un équipement ou un système technique adapté ou spécialement conçu pour compenser une limitation d’activité rencontrée par une personne du fait de son handicap.

Elle peut être attribuée en établissement, sous conditions.

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Conditions

Les aides techniques attribuables doivent être inscrites dans le plan de compensation et répondre au moins à l’un des objectifs suivants :

  • maintenir ou améliorer l’autonomie de la personne handicapée pour une ou plusieurs activités,
  • assurer sa sécurité,
  • mettre en œuvre les moyens nécessaires pour faciliter l’intervention des aidants qui l’accompagnent.

En outre, l’aide technique doit être suffisante et appropriée aux besoins de la personne, compte tenu de ses habitudes et de son environnement.

Son usage doit être régulier ou fréquent.

Choix de l’équipement adapté 

L’équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées peut prévoir dans le plan de compensation une période d’essai, par exemple, pour valider la pertinence d’une aide en situation réelle ou comparer plusieurs systèmes.

Dans ce cas, les conditions de la période d’essai sont précisées dans le plan de compensation.

Produits pris en charge 

Pour être prise en charge au titre de la prestation de compensation, l’aide technique doit figurer :

  • dans la liste portée sur l’arrêté du 18 juillet 2008,
  • ou dans la liste des produits et prestations remboursables (LPPR) de la sécurité sociale.

Cas particulier des aménagements d’équipements d’utilisation courante 

En dehors des dispositifs médicaux ou spécifiquement conçus pour compenser le handicap, des équipements d’utilisation courante peuvent être inscrits, au titre des aides techniques, dans le plan de compensation.

Selon la situation, appréciée par la commission départementale pour les droits et l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH), la prestation de compensation peut prendre en charge :

  • uniquement le surcoût lié à l’adaptation d’un équipement de base d’usage courant,
  • ou l’ensemble d’une combinaison comprenant un équipement d’usage courant et le ou les éléments d’adaptation de cet équipement au handicap.

Montant :

  • Si le dispositif figure dans la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPPR) de la sécurité sociale, il se trouve soumis à une prescription médicale. Dans ce cas, la prise en charge au titre de la prestation de compensation porte sur la partie non remboursée par la sécurité sociale.
  • Si l’aide technique indiquée dans le plan de compensation ne figure pas dans la LPPR, elle est remboursée à hauteur de 75% de son tarif et dans la limite de 13200 € par période de 10 ans. Lorsque le choix est possible entre plusieurs aides techniques équivalentes, le plan de compensation retient la solution la moins onéreuse.

si l’aide financière de l’aide technique n’est pas totale, le montant restant peut peut-être être pris en charge par le fonds de compensation du handicap.

2. Vous avez plus de 60 ans ou vous n’avez jamais fait reconnaître votre handicap visuel :

– Demande à la CPAM : Un dossier peut être constitué auprès de votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) qui peut prendre en charge certaines aides techniques visuelles.

Ce dossier doit comprendre :

  • Une ordonnance et demande d’entente préalable de l’ophtalmologiste précisant :
    • l’origine de la malvoyance
    • l’acuité visuelle avec et sans correction
    • le grossissement nécessaire.
  • Un devis descriptif établi par un opticien
  • Une lettre de motivation sur le bien-fondé de cette aide.

 

– Demande à la mutuelle en joignant un devis

– Demande à votre caisse de retraite : Une demande de prise en charge peut être faite au service social de votre caisse de retraite.

– Demande auprès de votre Centre Communal d’Action Sociale : une Assistante Sociale de secteur peut vous aider à faire la demande.

Contact

Service social Retina au 05 61 30 20 50 ou par email : info@retina.fr

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