2025 : des espoirs concrets pour la santé visuelle

En 2025, la recherche ophtalmologique sur les maladies de la rétine ouvre la voie à des traitements qui contribuent à plus de confort et moins de contraintes avec moins d’injections, dans un cas. Et dans d’autres cas, ils contribuent à l’espoir de préserver voire restaurer la vision.

Moins d’injections, plus de confort : les traitements « délivrance continue »

Les personnes atteintes de certaines maladies de la rétine (par exemple Dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA “humide”), Œdème maculaire diabétique (DME), ou Rétinopathie diabétique) ont dû subir des injections intra-oculaires régulières pour préserver leur vision.

Mais 2025 marque un tournant : le dispositif Susvimo, un implant oculaire à remplissage périodique, via le Port Delivery Platform obtient le marquage CE en Europe et reste l’une des rares solutions à offrir une libération prolongée du médicament dans l’œil.

Cela peut signifier moins de rendez-vous médicaux, moins d’injections, moins de stress.

Des traitements plus efficaces, plus durables : les nouvelles thérapies anti-angiogéniques

Des médicaments plus récents comme Faricimab (VABYSMO) combinent des mécanismes d’action (en bloquant à la fois le facteur VEGF et une autre molécule, Ang-2) pour agir de façon plus complète sur certaines pathologies de la rétine.

Concrètement, cela signifie : un traitement plus efficace et plus confortable pour de nombreuses personnes.

    Implants rétiniens et neuro-prothèses : quand la technologie redonne une forme de vision

    Certains dispositifs expérimentaux offrent désormais une vision restaurée, partielle mais fonctionnelle. L’exemple marquant de l’implant rétinien sans fil PRIMA, associé à des lunettes spéciales, a permis à des patients atteints de cécité liée à la dégénérescence maculaire de retrouver la capacité de lire des lettres, des mots, voire des livres.

    A garder en tête : ces technologies sont encore très récentes, souvent réservées à des cas précis, et nécessitent un suivi régulier. Mais elles donnent un véritable espoir !

      L’avenir avec les thérapies géniques, régénératives, réparatrices

      Au-delà de ces progrès, la recherche continue d’imaginer des solutions plus ambitieuses pour guérir, réparer, ou restaurer la vision, pas seulement la préserver.

      1. Les thérapies géniques : l’idée est de corriger directement les anomalies génétiques responsables de certaines maladies de la rétine notamment avec la technique d’édition génomique (CRISPR/Cas9). Ces approches sont en développement, mais elles ouvrent l’espoir d’un traitement à la source de la maladie, dès les premiers signes. En parallèle, plusieurs laboratoires, dont le CERTO, se mobilisent pour développer ces traitements et déposer des brevets dédiés aux maladies rares de l’œil.
      2. Les thérapies cellulaires ou régénératrices : l’objectif est de remplacer à terme des cellules endommagées de la rétine, pour restaurer (un peu) la vision perdue.

      Aujourd’hui, ces solutions sont encore expérimentales. Mais les progrès réalisés montrent que l’espoir d’un « retour de la vision »  même partiel n’est plus purement théorique.

      Intelligence artificielle & imagerie : des diagnostics plus rapides, plus précis

      2025 marque aussi une montée en puissance de l’intelligence artificielle (IA) dans l’ophtalmologie. Des modèles d’apprentissage profond (deep learning) ont été optimisés pour analyser les images rétiniennes, ce qui permet de détecter très tôt des pathologies comme la rétinopathie diabétique, la dégénérescence maculaire, ou le glaucome

      Pour demain, cela signifie un  suivi des maladies chroniques plus fin et des dépistages beaucoup plus rapides.

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      Pourquoi ces avancées sont importantes ?

        • Pour certaines maladies génétiques héréditaires, l’édition génomique pourrait offrir des traitements vraiment adaptés éventuellement au plus tôt dans la vie.
        • Pour des personnes avec une perte de vision avancée, les implants pourraient redonner un peu de vue, suffisant pour lire ou retrouver une autonomie quotidienne.
        • À long terme, les thérapies cellulaires pourraient permettre de reconstruire une partie de la rétine endommagée.

      En conclusion

      En 2025, la recherche ouvre de nouvelles perspectives concrètes : moins d’injections, traitements plus efficaces, implants et technologies innovantes pour restaurer partiellement la vision. Les thérapies géniques et régénératives, encore expérimentales, laissent entrevoir un futur où certaines maladies aujourd’hui incurables pourraient être traitées.

      Pour les patients, cela signifie plus de confort, moins de contraintes et un véritable espoir de préserver ou de retrouver la vue.

      Texte issu des réflexions menées avec le comité scientifique indépendant de l’association

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