La dégénérescence maculaire liée à l’âge ou DMLA est la première cause de malvoyance après 50 ans en France. Avec le vieillissement de la population, on prévoit une forte augmentation du nombre de cas en France (x 1.5) au cours des prochaines années.
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- On compte 1.5 millions de personnes atteintes par la DMLA en France.
- 25 à 30% des personnes âgées de plus de 75 ans sont concernés.
Les traitements,
où en est-on ?
1/ DMLA exudative ou dite « humide »
Les médicaments anti-angiogénique (les anti-VEGF) sont les plus utilisés pour traiter la DMLA exudative dite « humide ». Les molécules sont couramment utilisées en France sont : le ranibizumab (LUCENTIS®), l’aflibercept (EYLEA®) et le bevacizumab (AVASTIN®). L’ophtalmologiste fait le choix de la molécule anti-VEGF, leur efficacité étant équivalente. Cependant, le traitement dû à la répétition des injections intra-vitréennes est très contraignant pour le patient. Le traitement par anti-VEGF se fait par par une injection une fois par mois pendant trois mois consécutifs, suivi d’une évaluation de l’efficacité du traitement (acuité visuelle, fond d’œil et OCT). Les enjeux de demain seraient de diminuer drastiquement la fréquence des injections ou de modifier la voie d’administration.
2/ DMLA atrophique ou dite « sèche »
Il n’y a pas à l’heure actuelle de traitement permettant d’arrêter ou d’inverser la DMLA atrophique ou dite « sèche ». Les enjeux actuels de la recherche se tournent vers la thérapie cellulaire (l’implantation de cellules de l’épithélium pigmenté issues de cellules souches) ou vers des thérapies anti-inflammatoires.
La Fondation Retina soutient cette année, le projet du Dr Florian Sennlaub à l’Institut de la Vision à Paris. Son étude se propose de prévenir ou d’inverser l’effet délétère de cellules néfastes dans la rétine atteinte de DMLA atrophique par une approche pharmacologique. Ce traitement pourrait dans le futur éviter la progression vers la forme sèche de la DMLA et maintenir la rétine fonctionnelle.
